Lawrence Block « Je te prend quand tu veux où tu veux. »
Lawrence a 20 ans et est en 1ère année d'étude à Berkeley, où il étudie les sciences humaines & les mathématiques appliquées. De nationalité américaine , il est né à New York City, aux States, le 19 août 1990 Law - c'est son p'tit nom - est hétérosexuel, et fréquente la confrérie DELTA
Si tu étais... ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
Un film ? : 300 Une chanson ? : Good Life - One Republic Un plat ? : Tagliatelle au saumon 8) Un pays ? : Turquie Une couleur ? : Mauve Un animal ? : le serpent Un smiley ? :
A traiter en 10 lignes minimum Qui a dit qu'un beau gosse ne pourrait être un scientifique ? En tout cas, pas Lawrence. Voyez vous, les mathématiques l'intéressent étrangement beaucoup. La logique, la réalité, la rationalité, il aime ça. Évidemment, il est un peu honteux car l'image du scientifique, le petit matheux qui cherche à tout une logique, pourrait casser toute l'image du séducteur et du mec cool. Il évite donc d'en parler devant les jeunes filles, encore moins devant ses confrères. Cependant, il lui arrive parfois de réfléchir qu'il ne serait pas impossible qu'une fille aie envie de coucher avec lui après une longue et ennuyeuse discussion de mathématiques. D'ailleurs, un de ses confrères les plus proches, un certain Thomas, lui a même proposer de parier sur cela. Lauwrence travaille également les sciences humaines à Berkeley, il va sans dire que seule une très petite et infime partie des étudiants savent réellement les études que Lawrence suit. C'est aussi pour ses parents que Law étudie. Déjà tout petit, ses parents n'arrêtaient pas de répéter Nous sommes fières de toi, fais des études, et nous serons heureux pour toi. Ces paroles, il se les rappelle à chaque fois que ça ne va pas, à chaque fois qu'il n'en peut plus. Il veut réussir pour lui mais avant tout, pour ses parents. Tout ce qui pourrait rendre fiers ses parents, malgré qu'ils ne soient plus là, rend Law heureux.
A traiter en 5 lignes minimum par confrérie souhaitée
DELTA PHI TAU : Playboy rime avec Lawrence (si , si), tout comme 2 et 2 font 4. C'est bien simple, la confrérie Delta est celle qui correspond le mieux à notre jeune homme, aussi bien niveau caractère que niveau réputation. Eh bien oui, Law n'est pas n'importe quel garçon, il a un passé, un caractère et bien sûr un physique qui intéressent plus d'un, normal qu'il aille chez les Delta ! De nature bosseur - mais pas trop - il fait partie de ces rares frimeurs qui retirent tous les clichés existants sur cette confrérie, notamment que les Delta ne travaillent pas à l'école - pas assez de temps pour y penser - . Après, si Lawrence est dans cette confrérie, ce n'est pas pour passer ses journées à lire des bouquins, ou bien faire des recherches sur tel ou tel sujet. Il possède bien sûr l'attitude d'un Delta, le beau gosse fêtard aux multiples conquêtes amoureuses - ou d'une nuit -. Faisant partie des petits nouveaux de la confrérie, il essaye de se faire le plus remarquer, sans se faire passer pour celui qui cherche à faire l'intéressant et qui au final, ne l'est même pas.
Lawrence fait partie des garçons que l'on comprends le moins, qu'on le cerne difficilement ou bien pas du tout. Il aime jouer sur son côté mystérieux, c'est d'ailleurs ce qui fait son charme. Il n'a jamais été le petit garçon qui raconte tout à sa maman, ou bien celui à qui on confie un secret et qui s'empresse de le révéler à quelqu'un d'autre. Non pas qu'il soit peu sociable, c'est juste qu'il n'aime pas parler. Ou du moins, dévoiler toute sa vie, ses secrets, ses sentiments, son état d'esprit, ses pensées, ses envies à toute la terre. Ce sentiment de mystère qu'il dégage accentue d'avantage sur son côté solitaire. Il aime être seul. Pour lui, mieux vaut être seul que mal accompagné. Il ne se fit à personne, seuls à ses véritables amis, ou à Massie. Ce sont les épreuves de sa vie, qui ont fait ce qu'il est aujourd'hui. Colérique. Bagarreur. Menteur. Parfois même arrogant. Il reste pour autant une personne qui possède un fond bien, il suffit juste de creuser. Il n'est pas un gangster, ou un de ces garçons ratés qui aggravent leurs cas en faisant d'autres bêtises. Non, loin de là, Lawrence est un jeune homme ambitieux, qui ne cherche qu'à réussir. Il veut la réussite, et non le triomphe. Et ceci dans tous les domaines; c'est pourquoi monsieur adore draguer, frimer, aguicher, séduire les filles. Tout ceci, il y arrive grâce à un des ses multiples atouts : son sourire. Cela en devient même une qualité. Son sourire est sublime, comme le dise certaines filles. Au point même qu'il lui est déjà arrivé d'obtenir un rancart et un numéro rien qu'en souriant. On fondrait presque pour son sourire. Cependant, il n'utilise cet atout uniquement lorsque cela en vaut la peine, notamment lorsqu'il veut donner une image de lui autre que l'impulsif Lawren que beaucoup de gens connaissent. Tromperie, double-jeu, hypocrisie, on peut appeler cela comme on veut, le fait est que seuls les vrais amis de Lawren savent qu'au fond, tous ces sourires sont sincères. Enfin, cela dépend des moments. Malheureusement, le fait que monsieur soit un jeune delta laisse de côté son esprit réfléchi, ce que l'on appelle plus communément l' intelligence.
Famille / Relations ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
A traiter en 20 lignes minimum La famille. Un des repères primordiaux dans la vie. Lawrence en a eu une. Dans le passé. En effet, à l'époque, il y avait lui, Massie, son père et sa mère. Sa mère s'occupait de son éducation, son père de travailler, ramener des sous et enfin sa sœur de s'occuper également de lui - à sa manière -. Oui mais voilà, toutes bonnes choses ont une fin. Sa mère mourut alors qu'il n'avait seulement 12 ans, détruisant tout ce qui restait d'innocent en Law. Il ne lui restait plus que son père, un richissime homme, et sa sœur Massie, qu'il considère comme sa meilleure amie. Oui mais quand on est voit les choses comme Law les voit, tout est différent. A cause de la mort de sa mère, il s'est beaucoup éloigné de son père. Certaines personnes auraient fait le contraire, mais Law n'est pas n 'importe qui. C'est un garçon aux multiples facettes. Parfois les épreuves que l'on doit traverser nous changent. Quand à Massie, ils ont toujours été très proches, malgré tout ce qui c'est passé. Massie représente comme un défouloir pour Law, c'est la seule personne avec qui il peut réellement exprimer ses vrais sentiments. Les amis. Une des choses les plus importantes si l'on croit les gens. Malgré son caractère assez distant et mystérieux de notre jeune homme, Law a toujours eu des amis, même beaucoup. Ou disons plutôt, énormément de connaissances. Parmi elles, on peut trouver Bijoue D. Maximilian qui devint au fil des jours, plus intime. En fait, Law est très attiré par elle. Leur relation est assez étrange, puisque Bijoue lui dit qu'elle l'aime, puis change d'avis, et ainsi de suite. Entre eux, c'est je t'aime moi non plus. Sauf qu'à force, il n'y aura plus de je t'aime .. Puis il y eut Aurlanne. Une beauté, presque une déesse aux yeux de Law. Malheureusement, son cœur est déjà pris, et plutôt bien gardé. Alors monsieur a beau tenter de la séduire par tous les moyens possibles et inimaginables, c'est perdu d'avance. Mais il ne cesse de penser que la tâche serait peut être plus facile si Aurlanne n'était pas déjà prise .. Un jour, il l'aura. Enfin, il l'espère. Puis vint le tour de Thomas, qui devint par la suite le meilleur ami de Law. Liés comme les deux doigts de la main, c'est irréfutablement la rencontre qu'il fallait pour Lawrence. Ils se comprennent, se disent tout - enfin quasi tout -, ils se connaissent et se suffisent à eux deux ! Sans oublier Sextine, la cousine par excellence. Ils sont très proches tous les deux, moins qu'avec Massie mais ils se considèrent tout de même comme des frères et sœurs. C'est en quelque sorte une deuxième meilleure amie, Massie était la première malgré tout.
Remontons dans le passé de Lawrence. Issu d'une famille très aisé - c'est le moins qu'on puisse dire -, notre Law est loin du cliché parfait et indémodable du beau gosse, riche, intelligent et surtout heureux. Non, loin de là, il a eu une enfance difficile, voire même atroce. Certes, son père lui offrait tout ce qu'il désirait. Certes, sa mère s'est toujours occupée de lui et de sa sœur, Massie. Cependant, perdre sa mère à 12 ans, pour n'importe quel enfant du monde, est une des pires choses que l'on peut vivre. En faite, c'est la pire. Après le décès de celle qui l'avait mise au monde, Law était détruit, anéanti, mort. Et il l'est toujours, même après 8 ans. Et il le sera dans trente ans. Jusqu'à sa mort physique. Même bien au-delà. Déjà tout petit, Lawrence se demandait comment allait-il faire sans sa mère. Comment allait-il vivre, grandir, s'épanouir sans elle. Il avait 12 ans, et pourtant, il était loin d'être un de ces petits gamins qui pleurent pour un oui ou pour un non. Il savait beaucoup de chose. Il était conscient de la réalité. Malgré tout, il garda toute sa peine, sa tristesse, sa rage et son incompréhension au fond de son cœur, et se forgea ainsi une carapace. Un masque, qu'il porte le jour et le ôte la nuit. Oui, la nuit, dans sa chambre, lorsqu'il est seul. Et puis Lawrence changea. Ou grandit. Son comportement changea lui aussi, et il devint l'espiègle adolescent, s'intéressant à toutes les conneries que regorge ce monde, à toutes les choses qui lui étaient interdits. Était-ce volontaire ? Bien sûr. Oui, Law grandit. Il oublia tout le bien du passé, toute la joie qu'on pouvait ressentir dans la vie, toutes les choses bonnes et subtiles que sa mère lui avait fait connaître. En réalité, il fit mine d'oublier. Il ne pouvait oublier. C'était juste enfoui, au fond de lui, là où personne ne pouvait l'atteindre. Il dénoua alors tous liens avec sa famille, son père. Sa sœur fut la seule avec qui Law resta en contact. C'est la seule avec qui, il resta le même. Ils ont vécu les mêmes choses, les mêmes joies et les mêmes peines. Il ne pouvait la rejeter, en tout cas pas elle. C'est pourquoi, même après le départ de Massie pour Berkeley, ils furent tout aussi proches, tout aussi aimant l'un de l'autre. Ils sont frères et sœur après tout. Le départ de Massie ne fut pas sans peine pour Lawrence. Il allait être éloigné de sa sœur, qui est en quelque sorte lui en fille, durant des années. Jusqu'à ce qu'il la rejoigne. Mais durant ce laps de temps, il s'en est passé des choses dans la vie de notre futur delta. Des choses, positives et négatives, mais tout aussi importantes les unes que les autres. Des conneries, Law a continué à en faire des tonnes et des tonnes, sans s'arrêter, sans le désir de s'arrêter. Jusqu'au jour où se passa l'impardonnable. L'atmosphère était la suivante : fête, musique, filles et alcool. Surtout alcool. Le genre de soirée qui se finit souvent par une bonne partie de jambes en l'air, ou bien des jeunes saouls qui rentrent chez eux, malgré l'assez importante dose d'alcool dans leur sang. Mais rien de cela ne se passa. Cette nuit-là, Lawrence n'est pas prêt de l'oublier. Même s'il le désir plus que tout au monde. En effet, cette soirée se termina à l’hôpital pour tout le monde. Enfin, pour Lawrence, son ami soûl, et la fille qui traversait au mauvais moment. Mais tout le monde ne sortit sans séquelles. Un des trois fut décidément moins chanceux que les autres. La fille. Deux jambes paralysées. La colonne vertébrale fissurée. En fauteuil roulant. C'était Lawrence qui était au volant. Ce fut son ami qui prit toute la responsabilité de l'accident. Mais était-ce suffisant pour enlever toute la culpabilité ressentie par Law ? Non. Il devait faire quelque chose. S'excuser ? C'était déjà fait. Il ne l'a pas arrêté. Partir ? C'était sans doute la solution. Alors, un matin, sans dire un mot à qui que ce soit, le jeune homme prit ses affaires et s'en alla de New York pour San Francisco. Il partait comme un voleur, comme un coupable. Mais c'en était trop pour lui. Il ne pouvait affronter la réalité en face. Il ne pouvait avouer ce qu'il avait fait à ses amis. A son père. A Massie. Lorsqu'il entra à Berkeley, après s'être inscrit, ce fut pour lui comme un nouveau départ. Personne ne savait qui il était, et ce qu'il avait fait. Personne ne le connaissait. Tous, sauf Massie. Et oui, il retrouva sa sœur à Berkeley. Était-il content ? Comme il ne l'a jamais été. Mais, au fond de lui, la culpabilité le rongeait toujours. Il ne pouvait dire à sa sœur adorée ce qui c'était passé. Le pourquoi de sa venue dans l'université. Alors, il mentit à tout le monde, même à Massie. Il lui dit simplement que Berkeley était classée parmi les meilleures universités des États-Unis, qu'elle possède les filières qu'il souhaite suivre et qu'après tout, c'est ça l'université. Évidemment, il n'avait aucune idée de ce que signifiait en réalité le ça dont il parlait, mais cela suffisait à tous les curieux qui lui posaient des questions. Là-bas, à Berkeley, il rencontra beaucoup de personnes, parfois elles devinrent des amies, d'autres juste des connaissances, puis de temps en temps des ennemis. Et oui, avec le caractère de Law il est très difficile de ne pas avoir d'embrouilles. Et puis, disons qu'il y n'y a pas que des gens qui l'aiment ! C'est d'ailleurs pour cela qu'il a été accepté dans la confrérie Delta. Beau, dragueur, et surtout envié des autres garçons.
Who is it ? ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
Célébrité sur l'avatar : Matt Lanter *_* Acceptes-tu de doubler ton avatar ? : Oui [] ; Non [x] '{ Houu l'égoïste ! x] } Personnage prédéfinis ? : Oui [x] ; Non []
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Pseudo/prénom : Inès Âge : 15 ans Des remarques sur le forum ? : Que dire à part qu'il est génial :) Te sens-tu un peu perdu(e) ? : Non, du tout. Double compte ? : Nope x) Déjà inscrit ici ? : Yep ! Deux fois même ;) Mais c'était il y a quelques temps déjà Fréquence de connexion : 7j/7j sauf erreur de ma part, par contre pour les rp', ce sera moins fréquemment Exemple de rp :
Spoiler:
Mot de passe :
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silicon valley
* Juste une toute petite remarque ; C'est qui au juste qui a inventé ce tagline ? Haha Parce que ça en dit des choses sur son auteur .. mm Apparemment, Matt Lanter devait beaucoup l'inspiré ! ;)*
Dernière édition par Arrenza Toyce le Mer 13 Avr - 1:45, édité 15 fois
Arrenza Toyce
I'm TheQueen
Nombre de messages : 80 Age : 29 Date d'inscription : 15/06/2008
Chapter one ﬡ You're the little girl made for me in the stars, that's why I can't let you go, that's why I love you more the further I go and before this existence you were always here inside of me, you are the realest thing I know. I'm sliding on the rainbows of my childhood dreams. When you carry me, it's so happy. ᴽ ═══════════════════════════════════════════════════════
« Qu'est-ce que tu fais ? » Le jeune garçon leva les yeux de son ouvrage, et les jetèrent en plein de ceux de la petite fille, qui avait un visage agréable à regarder. Elle n'était pourtant pas d'une beauté fatale ; mais un sentiment nous emparait quand on contemplait son faciès. C'était comme si toute sa gentillesse, son honnêteté, le bien que cette fille représentait, se reflétaient sur son visage, lui apportant une lueur douce et claire qu'on ne pouvait voir ailleurs. Cette lueur, le petit garçon la remarqua bien, puisqu'il mit du temps à détacher son regard du visage de la fille, il avait presque oublié ce qu'elle venait de lui demander. Ce n'est qu'après avoir entendu un cri poussé par un enfant qui jouait également dans le parc à ce moment là, que le petit garçon reprit ses esprits. « Je lis. » Le jeune garçon reprit calmement sa lecture, et la fille, quant à elle, fut poussée par une curiosité enfantine et se mit elle aussi à lire son ouvrage. Elle avait à peine 5 ans, et n'avait pas eu encore la chance d'apprendre à lire. Mais cela ne l'empêcha pas de mimer la chose, car au fond d'elle, au plus profond de son cœur, elle ressentait une espèce d'admiration envers le petit garçon, et son occupation. Lui, en revanche, faisait partie de ces enfants chanceux qui savent lire depuis leur plus jeune âge. Et ils étaient là, assis sur le banc, tranquillement, paisiblement, chacun vacant à l'occupation qu'il aimait ; l'un consistait à lire, pour l'autre, à admirer le talent de l'autre. Et ils restèrent plantés là, comme touchés par un bonheur que seul eux pouvaient trouver, comprendre, et apprécier.
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Pour la petite histoire, mon nom est Einiss Zael Travis. Je suis né un 31 décembre, en 1990 à New York City, la ville de la modernité. J'ai toujours vécu à New York, mais j'ai énormément voyagé dans le monde entier, grâce notamment à mes parents qui ont de grands moyens financiers. Voilà.
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J'adorai passer mes journées à lire étant petit. La soif de savoir et de connaissances me poussait sans cesse vers de nouveaux lires et œuvres à lire, à déguster. J'étais en permanence motivé par le commencement d'un nouveau roman, fantastique ou policier ; ou intéressé par les études de grands scientifiques, philosophes ou écrivains. On appelle maintenant cette excitation, une passion. J'étais clairement un passionné des livres, et le suis toujours maintenant. J'aime la langue, qu'elle soit écrite ou imagée, car il faut le dire, je n'ai pas commencer à lire dès ma naissance. Mes parents ont d'abord commencé à me montrer des albums, des dessins, et me racontaient des histoires autour de simples images. C'est en partie grâce à eux, et à ces images que je me suis forgé tout un univers à moi, un univers où mon imagination était auteur de tout ce qui y vit.
Chapter two ﬡ L'amitié n'est pas nécessaire en soit, comme la philosophie, comme l'art ... Cela n'a pas de valeur ; et pourtant, c'est l'une des choses qui donne la peine de survivre. L'ami en l'homme est sa partie qui t'appartient et qui t'ouvre une porte qui jamais, peut être, ne sera ouverte par quelqu'un d'autre. Un tel ami est véritable, et tout ce qu'il dit est vrai, et il t'aime même s'il te détestait dans d'autres endroits de son cœur. ᴽ
“ Friends are those rare people who ask how you are and then wait for the answer. „
9 ans
Un jour, je l'ai rencontré. Lui. Le meilleur ami que je n'ai jamais eu ; celui que je n'aurai jamais plus. Nous étions jeunes, oui, de pauvres gamins sans défense, et pourtant, notre relation était bien meilleure que celle d'une multitude d'adultes. Nous ne connaissions pas la définition de l'amitié; nous l'étions. Comme à mon habitude, j'étais assis sur le banc, au parc le plus proche de chez moi. J'avais à l'époque seulement dix ans, mais avais facilement 20 ans d'âge mental. J'étais ce que l'on appelle un surdoué, j'avais un QI supérieur à la normal, surtout à mon âge. Mais je n'y faisais pas attention, et quand on m'avait annoncé la chose, je n'avais pas changé mes habitudes. C'est pourquoi, je suis revenu sur ce banc, dans ce parc, avec ce livre. Je le connaissais sans doute par cœur à force, mais je ne m'en lassai pas, et je ne comptais pas m'en lasser. A peine avait-je entamé pour la énième fois le premier chapitre du livre, qu'un garçon, noir de peau, vint s'asseoir à mes côtés et m'adressa la parole « Salut. Je m'appelle Kyle. Tu t'appelles comment ? » Bien que ce n'était pas dans mes habitudes de parler à des inconnus, même quand ceux-ci avaient mon âge, je répondis d'une manière assez naturelle et surprenante, puisque ma réponse fut directe. « Bonjour. Moi, c'est Einiss Zael. — C'est bizarre comme prénom ! — Je sais, mais bon, je suis pas très normal non plus tu sais. — Ah bon pourquoi ? Tu es comme moi, tu as une bouche, deux yeux, deux oreilles ... — Non mais pas physiquement. Je veux dire dans ma tête. La dedans, je suis différent. — Ah ... Et c'est bien ? Tu aimes ça ? Je me tus quelques instants. Si j'aimais ça, être différent ? Je ne m'étais jamais posé la question, et personne auparavant ne me l'avait posée. Je pris un moment pour réfléchir, faisant des allers retours entre mon livre et le petit garçon noir, enfin, Kyle. Je ne savais trop quoi répondre. — Bah ... Pas vraiment. Mais j'y peux rien, malheureusement. » Ça doit être triste quand même ... Enfin bon, moi je ne vois rien. Et tant que je vois rien, et bien je m'en fiche. Allez, viens jouer Einiss ! Il me tendit sa main droite ; la gauche tenant un ballon de football. Il voulait que je vienne jouer avec lui ? Personne ne m'avait proposé cela avant. Personne, Kyle était le premier. J'eus un moment d'hésitation, le temps de bien réaliser à quel point ce garçon était si différent de moi, physiquement, mais qu'au fond, il était le meilleur petit garçon que je n'avais jamais rencontré. Humainement parlant. Et ça, ça valait bien tous les livres du monde.
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ϟ Écris à l'encre noir séchée, voilà les seuls mots qu'il me reste de toi. Ils ne sont pas de ton imagination ; tu n'en es pas le créateur, et pourtant, à chaque lecture de ce passage, je le lis comme si c'était toi qui avait écris ces mots. Je le lis comme si tu m'écoutais, comme si tu étais près de moi, comme si nous étions heureux ensemble. Tu t'en souviens, je m'en souviens, et le monde s'en souviendra. Crois moi, je ferai tout pour que ces mots restent dans leur mémoire ; je ferai tout pour qu'ils ne t'oublient pas. Pourquoi ? Car je ne veux pas être le seul à souffrir de ton absence ; car je suis incapable de vivre en étant le seul à t'aimer comme tu dois l'être. ϟ
— Ah ! je me réveille à peine... Je vous demande pardon... Je suis encore toute décoiffée... Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration. — Que vous êtes belle ! — N'est-ce pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil ... Le petit prince devina bien qu'elle n'était pas trop modeste, mais elle était si émouvante ! — C'est l'heure, je crois, du petit déjeuner, avait-elle bientôt ajouté, auriez-vous la bonté de penser à moi... Et le petit prince, tout confus, ayant été chercher un arrosoir d'eau fraîche, avait servi la fleur. Ainsi l'avait-elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse. Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, elle avait dit au petit prince : — Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes ! — Il n'y a pas de tigres sur ma planète, avait objecté le petit prince, et puis les tigres ne mangent pas l'herbe. — Je ne suis pas une herbe, avait doucement répondu la fleur. — Pardonnez-moi... — Je ne crains rien des tigres, mais j'ai horreur des courants d'air. Vous n'auriez pas un paravent ? « Horreur des courants d'air... ce n'est pas de chance, pour une plante, avait remarqué le petit prince. Cette fleur est bien compliquée... » — Le soir vous me mettrez sous globe. Il fait très froid chez vous. C'est mal installé. Là d'où je viens ... |...] elle avait toussé deux ou trois fois, pour mettre le petit prince dans son tort : — Ce paravent ?... — J'allais le chercher mais vous me parliez ! Alors elle avait forcé sa toux pour lui infliger quand même des remords. Ainsi le petit prince, malgré la bonne volonté de son amour, avait vite douté d'elle. [...] — Adieu, dit-il à la fleur. Mais elle ne lui répondit pas. — Adieu, répéta-t-il. La fleur toussa. Mais ce n'était pas à cause de son rhume. — J'ai été sotte, lui dit-elle enfin. Je te demande pardon. Tâche d'être heureux. Il fut surpris par l'absence de reproches. Il restait là tout déconcerté, le globe en l'air. Il ne comprenait pas cette douceur calme. — Mais oui, je t'aime, lui dit la fleur. Tu n'en as rien su, par ma faute. Cela n'a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d'être heureux... Laisse ce globe tranquille. Je n'en veux plus. — [...] Sinon qui me rendra visite ? Tu seras loin, toi. Quant aux grosses bêtes, je ne crains rien. J'ai mes griffes. Et elle montrait naïvement ses quatre épines. Puis elle ajouta : — Ne traîne pas comme ça, c'est agaçant. Tu as décidé de partir. Va-t'en.
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Chapter three ﬡ Don't make me sad, don't make me cry. Sometimes love is not enough and the road gets tough. I don't know why keep making me laugh, let's go get high. The road is long, we carry on try to have fun in the meantime. Come and take a walk on the wild side. Let me kiss you hard in the pouring rain, you like your girls insane. Choose your last words, this is the last time because you and I, we were born to die. ᴽ
Je vivais heureux à cette époque. Tout était presque parfait. Mais comme on ne planifie rien, il fallait que tout vienne s’écrouler. Et cela arriva. Alors que nous jouions Kyle et moi, il a fallut que le ballon de la voisine aille sur la route et que Kyle aille le chercher. Il a fallut que ce camion roule par ici, et que Kyle passe sous ses roues. Oui, il fallait bien que ça arrive un jour ou l'autre. Mais, moi, je n'y étais pas préparé. Témoin de l'horrible scène, je ne m'étais pas dis que la merveilleuse relation que Kyle et moi entretenions allait finir aussi vite, et de cette manière là. J'avais 12 ans. Douze petites années de vie sur Terre, parmi lesquelles uniquement trois rimaient avec joie de vivre. On m'avait dit pourtant que 13 était le nombre porte malheur ; j'aurai aimé que ce soit vrai. Oui, j'aurai aimé qu'il parte à mes treize ans, cela aurait fait une année de plus à ses côtés, 365 jours pendant lesquels je saurais qu'il était encore là.
ϟ I used to think the better way was to get away, chasing sunshine tryna put the leather away. When your wheel of fortune is just a letter away and the chick you been with, you tryna led her away . I got sunshine on my face but I'm not happy. I am so senseless, I lost all senses I'm telling you that Im not happy. I got my eyes so closed so I can see you. I got nothing If I dont have you. ϟ
« Einiss ? — Ouais. — C'est moi. — Ouais, okay. — Je viens juste d'apprendre ... Je suis vraiment désolée !! C'est horrible. — Ouais. — Tu tiens le coup ? — Bah ... Ouais. — Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là, n'hésite pas Einiss. Reste pas comme ça, tout seul. — Ouais, okay. Merci ... A plus. »
Cher Kyle,
Je suis désolé, je n'ai pas pu t'écrire plus tôt. Ta famille devait préparer ton enterrement, et je les ai aider évidemment. J'espère que tout était à ton goût, costume, cercueil, fleurs, discours ... J'ai écris le mien en pensant à la première que l'on s'est parlé. J'espère vraiment qu'il t'a plu. Dommage que tu ne pouvais pas voir de là où tu étais comme tu étais élégant ! Je n'avais jamais remarqué, mais le noir sur du blanc sur une peau marron, c'est vachement classe ! Je te laisse, Niniss.
Les fleurs valent pour les yeux. Mais les plus belles sont celles dont j'ai fleuri la mer pour honorer des morts. Et nul jamais ne les contemplera.
Chapter four ﬡ I was runnin' into walls, wondering where I went wrong, headed for a fall, and flirting with the world too long. When love turned the tide, what was wrong has now turned out right. Everything is changed around. Things are looking different now. I'm losin' my mind ... ᴽ
Et puis, j'eus cette accident. La mort de Kyle avait changé toute ma vie ; mais je dois dire que cet accident vint à l'encontre de toutes mes espérances à présent faites afin de réussir à vivre. A cause de cet accident, je perdis la mémoire ; enfin, un morceau de celle-ci. Je perdis alors le moindre souvenir de ma petite enfance, des livres que j'avais lu et relu, des cadeaux offerts par mes parents, les après midi au parc. Exceptés deux moments clés de ma vie; ceux qui sont énoncés plus haut. L'un représentait mon premier contact avec le genre féminin ; l'autre la rencontre avec mon ami Kyle, ou plutôt, mon frère. Après cette rencontre, je me souviens plus ou moins de certaines choses, comme la fois où mon père m'a interdit de revoir Kyle, et que je l'ai quand même fait. Enfin, je dis " à cause ", mais une partie de moi aimerait dire grâce. Au fond, avec cet accident, j'avais perdu mon QI très supérieur à la normale ; j'étais devenu normal. Et ça, croyez le ou non, c'était presque une bénédiction.
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Cher Kyle,
Voilà quelques temps que je ne t'ai pas écris, ce n'était pas intentionnel, crois moi. J'ai eu un accident il y a quelques temps, et j'ai perdu une grosse partie de ma mémoire. Je dis ça, car je me souviens de toi, du petit garçon noir que tu étais ; je me souviens t'avoir aimé énormément, et de n'avoir eu confiance qu'en toi. Mais ce qui est du reste, c'est encore le trou noir. On m'a annoncé de nouveau ta mort ; et je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer. Personne n'a compris. Einiss.
18 ans.
Avec les évènements précédents, j'ai changé. J'ai arrêté d'être le petit garçon sage, autrefois surdoué, celui qui n'ouvre jamais la bouche, qui ne se rebelle jamais. Dès que j'eus 18 ans, je profitai de cet accident pour fréquenter d'autres genres de personnes. Je ne fumais pas, ne buvais pas, ne couchait pas, mais j'avais besoin de rester avec eux, qui le faisaient. J'avais besoin de voir à quel point il était facile de s'amuser, de faire des bêtises qui seront plus tard nos meilleurs souvenirs. J'ai déconné, c'est vrai, de rester avec eux, mais j'avais besoin de changement. A New York, des gens comme cela se trouvaient à tous les coins de rue, et je les ai cherché, c'est vrai. Ils m'ont permis de forgé mon caractère, de me bâtir une personnalité qui était mienne et unique. Même si après, en grandissant, j'ai de nouveau changé, c'est avant tout grâce à eux que j'ai ouvert les yeux sur beaucoup de choses de la vie. Et pour cela, je les remercie.
Chapter five ﬡ You see, I need some kind of lady that will feed me daily every time i come home she’ll be waiting for me. Because I've been thinking lately, that life alone is crazy, I wanna hold somebody when i sleep. Who's gonna be the one to save me? Will I ever settle down, all I do is run around. This is taking too long. Love is all I need, I’ve waited all my life. You got me on my best behaviour . ᴽ ═══════════════════════════════════════════════════════
21 ans.
Me voilà à présent seul, livré à moi même. J'ai beaucoup de chose à prouver à mon entourage, mais l'essentiel est ce que je me dois de prouver à moi même. Retiré loin de cette folie new yorkaise, mes intentions me sont bénéfiques au final. Je n'attends rien de personne. M'assurant de n'avoir rien oublié, ma valise prête et fermée sur mon lit, je vérifie une dernière fois mon placard, mes tiroirs. Je tombe alors, par hasard, sur une lettre. Une lettre que j'avais écrite avant ton décès, Kyle, avant que ma vie ne bascule. Ouvrant minutieusement le papier plié, je me mis au pied de ma fenêtre où la lumière claire et réchauffante du soleil me permettait de lire les quelques mots encore lisibles aujourd'hui :
Cher Kyle, Merci pour tout. Merci d'être qui tu es, merci d'être là pour moi. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi, tu es mon meilleur ami, le seul en qui j'ai entièrement confiance. Tu es un donc du ciel, mon ami, et je ne t'oublierai jamais. J'espère qu'on sera amis tous les deux pendant encore très longtemps, et comme on se l'ait dit, ce serait cool si nos fils étaient amis comme nous le sommes. Merci, merci, et encore merci mon frère. Ne dis à personne que je te dis ça, mais Je t'aime. Comme un frère, comme un ami - pas comme un amoureux hein -. Merci encore d'exister. Je suis fier de t'avoir rencontré, mon frère. Niniss
ϟ You can take everything I have. You can break everything I am like I'm made of glass, like I'm made of paper. Go on and try to tear me down. I will be rising from the ground like a skyscraper, yes, a skyscraper. ϟ
La vie n'est ni simple ni complexe, elle est. Antoine de St Exupery, Citadelle (1948)
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