Seule sur la grande place_° |Libre|

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Lori se leva de bonne humeur ce matin-là. Elle prit son petit déjeuner, tranquille en lisant son bouquin. Ses corn-flakes croustillaient sous la dent, le soleil brillait et ses rayons ardents chauffait l'intérieur de son appartement. Ce serai une belle journée, voilà qui ne put qu'accentuer sa bonne humeur matinale. Elle quitta son pyjama bien trop large pour prendre une douche. Puis, toujours aussi soigneuse de son apparence lorsqu'elle sortait, elle enfila un jean de coupe droite, un chemisier blanc et des ballerines blanches elles-aussi. Elle brossa ses cheveux châtains foncés avec ardeur, passa un coup de crayon noir sur ses yeux et attrapa son sac et sa veste. Elle dit au revoir à Edward qui venait de sortir du lit et claqua la porte avant de descendre les escaliers en sautillant comme une gamine. Elle ne savait même pas ce qu'elle allait faire, si bien qu'elle se dirigea vers la place Charleston. Elle flâna longuement, la tête dans les nuages., regardant telle ou telle vitrine. Elle n'arriva donc qu'assez tard sur la place. Elle s'installa sur un banc, croisant ses jambes. Elle prit son portable et envoya quelques sms à droite et à gauche, pour ne rien dire. Puis elle sortit son livre de son sac. Elle chercha pendant un moment la page qu'elle avait oublié de marquer. Elle commença à lire. Le temps passa sans qu'elle s'en aperçoive. Ce n'est que lorsque quelqu'un lui demanda l'heure qu'elle releva la tête pour regarder qui lui parlait...

"Oui ?"

Plongée dans son bouquin, elle n'avait évidemment pas entendu ce qu'on lui avait demandé.

Invité

Un matin de plus à Truth Town pour Mr Julien. Encore une journée à passer en espérant qu’elle soit plutôt tranquille, cool quoi.
Le soleil l’éblouissant dès son réveil, Julien se mit dans l’ombre qu’il y avait dans l’appartement. Julien se demandait toujours comme pouvait aller sa sœur en France. Il ne l’avait que rarement de ses nouvelles via internet et quelques rares fois au téléphone.
Un café noir, un morceau de gâteau et direction la salle de bain. Il s’habilla à toute vitesse en enfilant son slim noir, sa chemise blanche et un pull gris.

Il attrapa ses clefs et sortit de l’appartement. Direction Charleston Place. Il aimait bien cette place. Il y avait toujours un peu de monde. Il se moquait parfois des gens qui passait par ici. Il venait quelque fois jouer avec sa guitare sèche pour essayer de nouveau accord, réaliser de nouvelles compos enfin jouer de la musique.

Le temps passait et Julien avait ses fesses sur un banc, il n’avait pas mis ses lunettes de soleil, pour une fois me direz-vous. En partant de chez lui, il avait pris son MP3. Les écouteurs dans les oreilles, ils écoutaient la musique qu’il aimait tant.

Seul, il l’était et sans son téléphone. Ce qui voulait dire qu’il n’avait pas l’heure sur lui. Puisqu Monsieur ne supporte point les montres. Il était partis car il avait hâte de pouvoir profiter du temps qu’il faisait en cette matinée dans la ville. Charleston Place était un des meilleurs endroits. Et comme je vous le disiez il y a quelques instants, il y avait toujours un peu de monde.

Un regard à droite puis à gauche, il se leva et se dirigea à un banc non loin d’où il était assis précédemment.

Une jeune fille lisait, il alla à sa hauteur et demanda :

« Excuse moi, mais tu n’aurais pas l’heure s’il te plait. » attendant une réponse tout sourire.

Julien avait cette manie de tutoyer les gens inconnu. Il se fichait bien de ce qu’il pouvait penser mais lui trouvait que cela faisait toujours moins sérieux de tutoyer.

Apparemment, la belle inconnue était tellement plongée dans son bouquin qu’elle ne l’avait pas entendu. Après qu’elle ait levée la tête, il reformula sa demande :

« L’heure ? Est-ce que tu as l’heure s’il te plait. »

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Lori venait de comprendre ce que son interlocuteur lui avait dit. Elle attrapa un bout de papier dans son sac et le glissa dans son livre pour marquer la page. Puis elle entreprit de chercher son portable dans son fouillis. Lorsqu'elle le débusqua, caché au fond d'une poche, elle appuya sur une touche, l'écran s'illumina quittant son mode veille.

"Il est presque midi."

Dit-elle avec un sourire des plus charmeur. Elle regarda de plus près ce demandeur d'heure. Il était plutôt grand, enfin plus grand que les un mètre soixante de Lori. Ses cheveux était noir et il portait un slim de la même couleur, une chemise blanche et un pull gris. Elle constata qu'il n'avait pas trop mauvais goût. Puisqu'elle n'avait absolument rien à faire, elle décida carrément de lui faire la conversation, en le tutoyant comme il venait de le faire.

"Ça fait longtemps que t'es à Truth Town ?"

Quelle conversation recherchée... Enfin, c'était toujours mieux que de parler de la pluie et du beau temps. Lori était ici depuis plus d'un an maintenant, en tant qu'actrice de l'émission et cela lui plaisait. Mais la tête de Julien ne lui disait rien, impossible de dire s'il était victime ou acteur, elle ne dit donc rien dans cette direction.

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Presque midi, il avait encore le temps avant que son ventre crie famine. Julien allait sûrement manger en ville car il n’avait pas envie de manger chez lui. Du moins dans ce qu’il lui servait d’appartement et puis il faisait beau alors autant en profiter. N’est-ce pas ?

« Merci Mademoiselle. » Dit-il en souriant.

Elle lui posa une question. Il ne pensait pas qu’il allait commencer à parler avec cette jeune fille. Mais il ne trouvait pas cela déplaisant de parler avec elle. Et puis elle lui paraissait sympathique.

La question concernait son arrivée à Truth Town. Cela faisait 5 mois qu’il était là et a peu près la même période qu’il avait quitté la France pour venir poser le peu de valises qu’il avait sur le sol américain. Cela lui plaisait d’être en américain et ici également, c’était une expérience à vivre. Et puis le mode américain était tellement différent de la où il était natif.

« Environ cinq mois. Et toi ? »

La jeune inconnue ayant l’heure était jolie. C’était une petite brunette qui paraissait avoir à peu près le même âge que lui.

« Ô moi c’est Julien. »

Il préféra se présenter à la brunette au moins c’était toujours mieux de se présenter. Enfin dire comment tu te nommes, c’est toujours mieux.
Julien attendant une réponse de sa part, se tenait debout les bras croisés et la regardant.

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Lori décroisa ses jambes et se tourna un peu mieux vers Julien. Elle aussi avait du temps devant elle. Elle mangeait rarement avant une heure. La brunette ne savait pas ce qu'elle allait faire, après. Edward ne lui avait pas proposé de manger avec lui, elle mangerait seule, peut-être bien en ville. Il venait de lui retourner sa question. Elle était arrivée l'année dernière, à la mort de son père. Cette émission avait été un très bon moyen de se loger sans n'avoir rien à payer.

'Je suis ici depuis un peu plus d'un an."

S'il n'était là que depuis cinq mois, alors il était acteur. Elle en était presque sûre maintenant. Le demandeur d'heure se présenta, Julien, voilà qui n'était pas courant.

"Moi c'est Lori."

Sa curiosité la poussa à en savoir un peu plus sur lui. Son nom avait une consonance européenne, peut-être venait-il de là-bas ? C'était un endroit qui faisait rêver la brunette. Et elle aurait bien aimé en savoir un peu plus. Sur Paris surtout, la capitale de la France. Elle n'y était jamais allée mais ce devait-être un endroit fantastique.

"Ton nom est européen, non ? Tu viens de là-bas ?"

Ses yeux brillèrent d'une grande curiosité. Elle le fixa de ses grands yeux sombres, avide d'en savoir plus.

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Cela faisait maintenant un an que la jeune brunette était ici. Tout de même cela faisait pas mal et si Mr Julien avait bien compris les règles du jeu, elle devait être comme lui, une actrice. Oui car si ses souvenirs ne lui faisait pas défaut, ceux qui n’étaient pas acteurs ou actrices étaient là depuis toujours.

Enfin il était là plutôt pour le délire du truc et surtout qu’il pouvait être loger assez gratuitement disons nous. Enfin voila Julien c’était débrouillait comme il pouvait.

« Un petit moment que t’es là alors. » dit-il avec un sourire sur ses lèvres.

Julien pouvait donc poser un nom sur le visage de la belle inconnue. Elle s’appelait Lori, prénom qui sonnait aux oreilles de Julien assez américain. Sûrement qu’elle était américaine.

« Enchantée Lori. »

Lori devait être comme toutes les filles, un peu curieuse au fond d’elle. Enfin après il ne la connaissait pas vu qu’il venait seulement de lui parler pour la première fois et ce n’était du genre à Julien de cerner les gens d’un coup d’œil et dès avoir échanger quelques paroles. Nan lui il était plutôt du genre à connaître les gens avec le temps et avec la discussion.

« Européen je ne sais pas. A vrai dire je n’ai jamais cherche l’étymologie de mon prénom. »

Vous savez pas mal de gens regarder leurs étymologie de leurs prénoms pour savoir qui ils étaient mais de toute manière Julien lui n’en avait rien à faire. Comme si tout les Julien étaient pareils. Non mais les gens parfois. C’est un peu comme l’horoscope…

« Mais je viens d’Europe par contre. Je suis Français. »

Il fit un grand sourire. La France ne lui manquait pas plus que ça pour tout avouer.

« Toi tu es américaine ? »

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Lori n'avait jamais non plus recherché l'éthymologie de son prénom, mais ça sonnait américain autant que Julien sonnait européen. Lori Daniels était Lori Daniels, point final.
Américaine... Oui, elle l'était et aussi loin que remontait ses souvenirs, ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents l'étaient aussi. Alors comme ça il était français ? C'était l'endroit où elle aurait bien aimé aller, si elle avait eu de l'argent ce qui n'était pas le cas, surtout Paris.

"Oui, je suis américaine. Je suis née pas très loin de Truth Town. "

Heureusement, ses parents n'avait jamais voulu la vendre à l'émission et tant mieux. Lori n'aurait jamais voulu devenir une victime. Se faire manipuler par qui veut bien ? Non merci. Il était français, il était bien loin de chez lui alors. En tout cas, il parlait drôlement bien l'anglais. Cela ne faisait plus de doutes, c'était un acteur, un bel acteur même.

"Tu viens d'où en France ?

Encore une question, la dernière, se promit-elle. Elle ne voulait pas faire mauvaise figure mais comme toutes les filles, elle était curieuse, c'était comme ça. Et ce n'était pas là son plus gros défaut. Et oui, la miss est quelqu'un de très susceptible et de très vexant. Un mot de travers et c'est fini, vous ne la reverrez plus. Mis à part ça, c'est une personne presque charmante.

Invité

Elle était née pas loin de là où ils étaient tous les deux. Le sens de déduction de Julien était assez bon quand même, elle était bien américaine.
Être Français pour Julien représentait en ce moment un atout plutôt qu’un handicap.

« Je viens de Paris. »

Julien ne savait pas pourquoi Paris pouvait autant fasciné les gens. Il ne doit pas se rendre de ça sûrement du fait que c’est un parisien, un vrai. Oui c’est que Paris c’était pas le paradis, enfin c’est une belle ville mais sans plus. Julien déteste par-dessus tout le monde qu’il y a. A vrai dire c’est pas les gens qui le dérangeait le plus, c’était les gens qui venaient visités était lents mais vraiment lents.

« Tu as déjà eu l’occasion d’y aller ? »

Bah quoi il n’y a pas que les filles qui pouvait être curieuse. Les garçons l’étaient parfois surtout Julien. Il aimait bien tout savoir, mais enfin parfois il s’abstient tout de même. Tout n’est pas bon à savoir. La curiosité est un vilain défaut comme lui dirait sa grand-mère.

Le fait que Julien se débrouille pas mal en anglais c’est surtout dût au fait que cela faisait cinq moins qu’il ne faisait que parlez anglais alors au bout d’un moment vous savez. Même si il parlait bien l’anglais, il avait tout de même ce petit accent frenchie comme pourrait avoir un anglais avec un accent british en parlant français.

La compagnie de Lori n’était pas désagréable, elle était très plaisante. Il fallait le dire. Il l’a trouvé sympathique et puis il était content de pouvoir devenir un peu sociable ici depuis cinq mois quand même.

« Sinon tu fais quoi dans la vie ? »

Tout en posant cette question, il alla posait ses fesses sur le banc à côté de Lori. Si il devait encore discutait autant qu’il s’asseye. C’était toujours plus confortable.

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